Fin de l’année qui s’approche, stage confirmé avec 2 semaines de vacances et grand besoin de changer d’air… C’est décidé je réserve un vol pour Copenhague ! Encore un petit coup de folie ! Je suis déjà très occupé entre mon projet universitaire, les partiels, le stage et il faut que je me lance à organiser un road-trip de 2 semaines en Europe du Nord ! Oui car en plus je n’ai pris qu’un aller-simple pour Copenhague, un aller-retour aurait été trop facile… Je compte revenir par la terre en visitant Hambourg, Brême, Amsterdam et peut-être la Belgique.
Alors pourquoi l’Europe du Nord ? Premièrement j’ai des attaches là-bas, mon ami Niels au Danemark et de la famille à Brême, deuxièmement car il faut que je vois de mes yeux les villes durables « modèles » dont on chante si souvent les louanges en France. Et troisièmement car ces villes sont des ports importants dotés d’un grand patrimoine historique et architectural lié à l’alliance économique de la Hanse au Moyen-Âge. Mon grand intérêt pour les ports et le milieu maritime en général est donc une bonne excuse pour aller visiter ces villes qui ont fait la richesse de l’Europe. Triple raison donc, qui me lance dans ce nouveau périple … au milieu de l’hiver !
21h décollage pour le Danemark, petit pays scandinave fascinant mais souvent méconnu de beaucoup de monde ! Direction Copenhague bien sur, la capitale portuaire en position stratégique dans le détroit de l’Øresund, passerelle entre Europe scandinave et continentale et lien maritime entre mer du Nord et mer Baltique. Départ d’Orly dans la pagaille, arrivé à Copenhague en pleine tempête. En effet, l’atterrissage est musclé car l’avion est secoué par les bourrasques. Quel accueil ! Quelques stations de métro plus loin, me voilà chez Niels mon ancien compagnon de voyage en Asie. Il habite un appartement spacieux à Nørrebro à deux pas du centre-ville. Son colocataire vient de partir alors je prends sa chambre pour quelques jours.
Alors pourquoi l’Europe du Nord ? Premièrement j’ai des attaches là-bas, mon ami Niels au Danemark et de la famille à Brême, deuxièmement car il faut que je vois de mes yeux les villes durables « modèles » dont on chante si souvent les louanges en France. Et troisièmement car ces villes sont des ports importants dotés d’un grand patrimoine historique et architectural lié à l’alliance économique de la Hanse au Moyen-Âge. Mon grand intérêt pour les ports et le milieu maritime en général est donc une bonne excuse pour aller visiter ces villes qui ont fait la richesse de l’Europe. Triple raison donc, qui me lance dans ce nouveau périple … au milieu de l’hiver !
21h décollage pour le Danemark, petit pays scandinave fascinant mais souvent méconnu de beaucoup de monde ! Direction Copenhague bien sur, la capitale portuaire en position stratégique dans le détroit de l’Øresund, passerelle entre Europe scandinave et continentale et lien maritime entre mer du Nord et mer Baltique. Départ d’Orly dans la pagaille, arrivé à Copenhague en pleine tempête. En effet, l’atterrissage est musclé car l’avion est secoué par les bourrasques. Quel accueil ! Quelques stations de métro plus loin, me voilà chez Niels mon ancien compagnon de voyage en Asie. Il habite un appartement spacieux à Nørrebro à deux pas du centre-ville. Son colocataire vient de partir alors je prends sa chambre pour quelques jours.
WONDERFUL COPENHAGEN
Après un accueil chaleureux et un petit-déjeuné copieux je suis prêt pour visiter Copenhague… à vélo ! En effet la bicyclette est une institution ici et je vais très vite le comprendre. J’enfourche l’ancien vélo de Niels et suit le flot de cycliste se rendant en centre-ville.
Copenhague dévoile ses trésors : bâtiments prestigieux de briques rouges surmontés de coupoles, ses canaux, ses églises etc. A partir des tours de la place de l’hôtel de ville, la rue de Strøget est l’une des plus longues voies piétonnières dans le monde où se concentre de nombreux commerces. Copenhague est avant tout un port et les quais de Nyhavn le montre bien. Les grands voiliers devant les maisons très colorées composent la carte postale parfaite de cette cité scandinave. C’est également le lieu le plus animé de la ville où se concentre boites et bars branchés.
CHRISTIANA
Sur l’autre rive du port, le quartier de Christiana offre un aspect radicalement différent…
Ce quartier c’est proclamé « ville-libre » et constitue une enclave autonome dans la commune de Copenhague depuis une loi de 1989. Le squat d’une ancienne zone militaire à partir de 1971 est à l’origine de ce quartier particulier. Le manque de logement abordable à cette époque a poussé les habitants à investir cette zone militaire désaffectée. Christiana a alors été un lieu d’émancipation pour créer une ville idéale autogérée par ses habitants. Ludvigsen le co-auteur du règlement du quartier résume en ces termes le projet : “L’objectif de Christiana est de créer une société auto-gérée dans lequel chaque individu prend ses propres responsabilités vis-à-vis de la communauté.”
Tout un programme, l’utopie des anarchistes. Dés lors le quartier a eu une relative autonomie en ce qui concerne la législation nationale, notamment en matière de drogue et le quartier a attiré de nombreux hippies avides de liberté.
Aujourd’hui l’aspect du quartier illustre assez bien le projet : un état de saleté et de délabrement qui montre bien que la commune de Copenhague a cessé tout investissement dans ce quartier (de plus de 800 personnes quand même !!!). Christiana attire les touristes (principale source de revenu à coup sur !), vagabonds, drogués etc. Néanmoins la ville a toujours essayé de contrôler cette enclave pour en assurer la sécurité et limiter le trafi c de drogue.
Après un accueil chaleureux et un petit-déjeuné copieux je suis prêt pour visiter Copenhague… à vélo ! En effet la bicyclette est une institution ici et je vais très vite le comprendre. J’enfourche l’ancien vélo de Niels et suit le flot de cycliste se rendant en centre-ville.
Copenhague dévoile ses trésors : bâtiments prestigieux de briques rouges surmontés de coupoles, ses canaux, ses églises etc. A partir des tours de la place de l’hôtel de ville, la rue de Strøget est l’une des plus longues voies piétonnières dans le monde où se concentre de nombreux commerces. Copenhague est avant tout un port et les quais de Nyhavn le montre bien. Les grands voiliers devant les maisons très colorées composent la carte postale parfaite de cette cité scandinave. C’est également le lieu le plus animé de la ville où se concentre boites et bars branchés.
CHRISTIANA
Sur l’autre rive du port, le quartier de Christiana offre un aspect radicalement différent…
Ce quartier c’est proclamé « ville-libre » et constitue une enclave autonome dans la commune de Copenhague depuis une loi de 1989. Le squat d’une ancienne zone militaire à partir de 1971 est à l’origine de ce quartier particulier. Le manque de logement abordable à cette époque a poussé les habitants à investir cette zone militaire désaffectée. Christiana a alors été un lieu d’émancipation pour créer une ville idéale autogérée par ses habitants. Ludvigsen le co-auteur du règlement du quartier résume en ces termes le projet : “L’objectif de Christiana est de créer une société auto-gérée dans lequel chaque individu prend ses propres responsabilités vis-à-vis de la communauté.”
Tout un programme, l’utopie des anarchistes. Dés lors le quartier a eu une relative autonomie en ce qui concerne la législation nationale, notamment en matière de drogue et le quartier a attiré de nombreux hippies avides de liberté.
Aujourd’hui l’aspect du quartier illustre assez bien le projet : un état de saleté et de délabrement qui montre bien que la commune de Copenhague a cessé tout investissement dans ce quartier (de plus de 800 personnes quand même !!!). Christiana attire les touristes (principale source de revenu à coup sur !), vagabonds, drogués etc. Néanmoins la ville a toujours essayé de contrôler cette enclave pour en assurer la sécurité et limiter le trafi c de drogue.
Plus au nord Amalienburg est le lieu de résidence de la royauté danoise mais sans château ! Amalienburg est une immense place entourée de modestes bâtiments (pour une résidence royale) devant lesquels la relève de la garde amuse les quelques
badauds comme moi qui passe par là. Amalienburg n’a pas la même cote que Buckingam ! Un autre quartier m’intéresse particulièrement les quais réhabilités du port de Copenhague. Le trafic portuaire au Danemark a bien diminué au profit de Hamburg ou Rotterdam et les quais délaissés ont été l’objet d’importantes opérations immobilières comme partout en Europe. La brique laisse place a de très modernes bâtiments en verre. Architecture banale symbole de modernisme pour une ville au rayonnement international.
Le flot de vélo me porte à Nørreport, une importante gare au coeur de Copenhague puis chez Niels.
badauds comme moi qui passe par là. Amalienburg n’a pas la même cote que Buckingam ! Un autre quartier m’intéresse particulièrement les quais réhabilités du port de Copenhague. Le trafic portuaire au Danemark a bien diminué au profit de Hamburg ou Rotterdam et les quais délaissés ont été l’objet d’importantes opérations immobilières comme partout en Europe. La brique laisse place a de très modernes bâtiments en verre. Architecture banale symbole de modernisme pour une ville au rayonnement international.
Le flot de vélo me porte à Nørreport, une importante gare au coeur de Copenhague puis chez Niels.
Le lendemain je visite le musée de Copenhague pour en savoir un peu plus sur l’histoire et l’urbanisme de la ville. La chance de cette cité est avant tout sa position stratégique entre Europe continentale et Europe scandinave. Copenhague s’est alors construite au fur et à mesure des vagues migratoires en provenance, de Scandinavie, du Schleswig, du Jutland puis du bassin méditerranéen. La population est donc très multiculturelle. Je traverse le centre-ville pour me rendre dans un endroit où j’ai toujours rêvé d’aller : la serre tropicale d’un jardin botanique ! Oui je sais, pas besoin d’aller au Danemark pour voir cela. Mais dans un pays froid, rien de tel pour se réchauffer et se dépayser, surtout qu’ici, elle est gratuite ! Pensez-donc : une immense serre chauffée à plus de 20°C arborée de palmiers, bananiers et plantes en tous genres. Un paradis alors que la glace recouvre la fontaine extérieure. Le beau temps invite à un bain de soleil derrière les vitres surchauffées.
Après-midi à flâner et observer les Copenhaguois ! Copenhague, la ville qui pédale, qui mange des hotdogs, qui parle anglais. Un vrai paradis urbain en somme (enfi n pas forcément pour les hotdogs !). La ville est sans conteste la capitale mondiale du vélo, 1/3 des habitants se rendent au travail ou à l’école à bicyclette ! Il est vrai que le Danemark respire la douceur de vivre : une relative paix sociale, un dynamisme économique encore porteur, un système éducatif excellent et gratuit pour tous jusqu’à l’université et un souci de préservation de la qualité de vie ancrée dans les mentalités ! La capitale Danoise veut être la première ville au monde à être neutre en émission de carbone d’ici 2025 !
Après-midi à flâner et observer les Copenhaguois ! Copenhague, la ville qui pédale, qui mange des hotdogs, qui parle anglais. Un vrai paradis urbain en somme (enfi n pas forcément pour les hotdogs !). La ville est sans conteste la capitale mondiale du vélo, 1/3 des habitants se rendent au travail ou à l’école à bicyclette ! Il est vrai que le Danemark respire la douceur de vivre : une relative paix sociale, un dynamisme économique encore porteur, un système éducatif excellent et gratuit pour tous jusqu’à l’université et un souci de préservation de la qualité de vie ancrée dans les mentalités ! La capitale Danoise veut être la première ville au monde à être neutre en émission de carbone d’ici 2025 !
Ce soir Niels m’emmène partager le match de football Danemark-Angleterre avec ses amis. Drôles et sympathiques, ils ont la gentillesse de parler anglais toute la soirée. Ce n’est pas en France que l’on verra ça ! La grande majorité des habitants parlent couramment anglais, un succès du à l’éducation mais aussi au fait qu’aucun programme télévisé étranger n’est traduit en Danois. La télévision danoise parle anglais, français, allemand avec des sous-titres. L’ouverture sur le monde est une nécessité pour ce petit pays.
Le Danemark a perdu le match mais c’était un plaisir de sortir ce soir, retour à vélo, même de nuit c’est un enchantement !