11 juillet : le Kanchanaburi
Douloureux réveil à 5h30 du matin mais pour une bonne cause : le Death Railway, destination Kanchanaburi, une province à l’histoire tourmentée, frontière avec la Birmanie. Le train part chargé des nombreux habitants de Bangkok voulant échappés à la ville pour le dimanche et recherchant le dépaysement. Alors l’ambiance est drôle et bon enfant, tout le monde est là pour s’amuser. Le personnel du train fait même l’animation !
Douloureux réveil à 5h30 du matin mais pour une bonne cause : le Death Railway, destination Kanchanaburi, une province à l’histoire tourmentée, frontière avec la Birmanie. Le train part chargé des nombreux habitants de Bangkok voulant échappés à la ville pour le dimanche et recherchant le dépaysement. Alors l’ambiance est drôle et bon enfant, tout le monde est là pour s’amuser. Le personnel du train fait même l’animation !
Premier arrêt en direction de l’ouest : Nakhom Pathom (photo) célèbre pour son imposant stupa. Du haut de ses 127m le temple domine la ville et constitue le plus haut stupa du monde ! La plate-forme circulaire où est construit le temple est énorme. Elle est occupée par des centaines de Bouddhas qui entourent le stupa. Chaque position du Bouddha a une signification et provient d’une certaine époque de l’histoire du Bouddhisme et du pays.
Nous arrivons dans la province du Kanchanaburi qui possède la rivière la plus connue de Thaïlande : la rivière Kwaï. Dans la capitale éponyme de la province le pont est une attraction touristique immanquable. Les américains ont bombardé ce pont en 1945 et coupé le chemin de fer qui reliait la Birmanie à la Thaïlande. Le film de David Lean, relatant cet épisode de la 2nde Guerre Mondiale, a rendu cette région célèbre et est aujourd'hui prisé des touristes ! Après Kanchanaburi, le relief s’élève et le chemin de fer traverse des gorges pour remonter la vallée de la rivière Kwaï. La végétation est luxuriante et les montagnes donnent un peu de fraîcheur.
La ligne de chemin de fer s’arrête à Nam Tok aux chutes de Sai Yok Noi. Le site, perdu en pleine brousse, vaut autant pour le spectacle des Thaïs s’amusant dans les bassins naturels que par le paysage lui-même ! Encore une fois, il n’y a pas beaucoup d’occidentaux à s’aventurer dans ces contrées. Les chutes d’eau ne sont guères impressionnantes en saison sèche mais le site propose de belles balades en montagne.
Ohm sue à grosse goûte et suporte mal la chaleur, un comble ! Ce citadin n’est pas habitué à marcher et la climatisation installée chez soi, au bureau ou dans certains transport en commun permet de s’affranchir de la chaleur quotidienne.
L'histoire du "chemin de fer de la mort" du Kanchanaburi
Durant la seconde Guerre Mondiale, les japonais ont envahis tout l’Asie du sud-est et décidés de construire un chemin de fer reliant la Thaïlande à la Birmanie. L’envahisseur a ainsi employé la main d’œuvre locale et les prisonniers de guerre. En Octobre 1943 le chemin de fer est achevé laissant derrière lui près de 15 000 prisonniers et 100 000 paysans morts lors de sa construction. Ils n’ont pas résisté aux conditions de vie terrible que les japonais leur faisaient endurer. Les 5000 tombes du mémorial de Kanchanaburi rappellent le sacrifice de ces hommes pour la paix et la liberté.
Retour à la civilisation en redescendant le chemin de fer. Sur le chemin du retour la pluie s’accompagne à la nostalgie ambiante. Nous arrivons à Bangkok épuisés et les amis d’Ohm ne sont pas au rendez-vous à Khao San Road. La rue a une ambiance survoltée avant le match final de la coupe du Monde (Espagne-Hollande). Tant pis pour le match mais sa retransmission est à 3h du matin en Thaïlande !
Sa mère nous récupère au coin du Democracy Monument et nous nous arrêtons au bord de la route de Nonthaburi pour manger une soupe de riz, derrière le concert de voiture et de motos.
Sa mère nous récupère au coin du Democracy Monument et nous nous arrêtons au bord de la route de Nonthaburi pour manger une soupe de riz, derrière le concert de voiture et de motos.
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