10h du matin, déjà 35°C au thermomètre, la journée s’annonce chaude ! Autant que le bus (ou four ambulant) qui nous amène en centre-ville. Le centre-ville ne revêt pas le charme de Hanoï ou d’autres cités à l’histoire beaucoup plus ancienne (Bangkok date de 1767 !) mais la ville est connue pour ses innombrables temples. Alors on a fait la « tournée » des temples de Bangkok. Ohm passionné d’histoire me raconte la signification de beaucoup de choses en détail, ce qui échappe à la plupart des touristes : les époques, les attitudes du Bouddha, les personnages extraordinaires (Naga, diables, géants etc.) Passionnant !
Nous avons visité :
• Wat Pho et son Bouddha incliné de 46m de long (photo 1 et 2)! le temple en lui-même est immense et recèle de vrais trésors. On ne sait où donner de la tête tellement il y a de constructions, de dorures, de choses à voir. Tout simplement magnifique.
• Wat Pho et son Bouddha incliné de 46m de long (photo 1 et 2)! le temple en lui-même est immense et recèle de vrais trésors. On ne sait où donner de la tête tellement il y a de constructions, de dorures, de choses à voir. Tout simplement magnifique.
• Wat Arun, sur la rive ouest du fleuve (photo 3). Ce temple construit à l’origine à la fondation de la ville de Thonburi (qui a précédé Bangkok) est le plus emblématique. Ses tours de style Khmer sont très reconnaissables.
• Wat Phra Kaew, le temple du palais royal. Une concentration de splendeurs au sein d’un complexe religieux. L’enceinte close est peinte de magnifiques fresques rappelant l’histoire de l’édifice. Au centre se trouve un stupa et l’édifice le plus important du pays : le temple du Bouddha d’Emeraude. C’est un peu la Mecque du bouddhisme en Thaïlande. Le bouddha émeraude est adoré par le peuple avec une intense dévotion. Le palais royal est adjacent au temple. Il se compose de nombreux bâtiments tous plus étonnants les uns que les autres.
• Wat Ratchnasdaram : temple à l’architecture étonnante. Un damier de piliers forme l’armature de ce bâtiment qui s’élève au fur et à mesure. Le toit est grandiose tout autant que la vue qui s’en dégage !
• Wat Saket ou le Golden Mount. Le meilleur pour la fin. Le roi Rama à fait construire une colline artificielle d’une centaine de mètres et y a fait construire un temple qui jouit d’une vue ahurissante sur la ville : Bangkok à 360° ! Enfin vue sur les fameux gratte-ciels.
Nous prenons le bus (gratuit) pour National Stadium plus à l’est. Changement radical de décor : autoroutes, centres commerciaux, métro aérien et tours composent le paysage. J’ai l’impression d’avoir voyagé dans le temps en quelques kilomètres ! C’est aussi un changement social, ce n’est pas la majorité des Thaïs qui peut dépenser ici… Au resto nous rencontrons une amie à Ohm : Ming. Belle Thaïlandaise qui parle français. Alors nous blaguons en français devant Ohm qui ne comprend rien. Personne très drôle et attachante.
13 juillet : Ratchadamri et Chinatown
Dernier jour en Asie. Pour éviter les traditionnels bouchons nous allons en centre-ville en descendant le Chao Phraya (photo). Beaucoup plus agréable : la vue et la brise d’air.
Je quitte Ohm qui se rend à sont travail à l’embarcadère de Rachawong. Chinatown est à moi !
Le meilleur moyen de visiter chinatown est de s’y perdre ! Pas difficile vue le nombre de petites ruelles (soi) impossible à repérer sur un plan : les passages sont si étroits et si encombrés ! Les temples chinois ponctuent le décor. C’est décidément une ville dans la ville. Les chinois constitueraient près de 50% de la population de Bangkok. La destiné commerciale de la ville a attiré de nombreux commerçants chinois qui rayonnent dans toute l’Asie du sud-est.
Dernier jour en Asie. Pour éviter les traditionnels bouchons nous allons en centre-ville en descendant le Chao Phraya (photo). Beaucoup plus agréable : la vue et la brise d’air.
Je quitte Ohm qui se rend à sont travail à l’embarcadère de Rachawong. Chinatown est à moi !
Le meilleur moyen de visiter chinatown est de s’y perdre ! Pas difficile vue le nombre de petites ruelles (soi) impossible à repérer sur un plan : les passages sont si étroits et si encombrés ! Les temples chinois ponctuent le décor. C’est décidément une ville dans la ville. Les chinois constitueraient près de 50% de la population de Bangkok. La destiné commerciale de la ville a attiré de nombreux commerçants chinois qui rayonnent dans toute l’Asie du sud-est.
A la gare je prends le métro ultra-moderne pour me diriger vers Silom. Changement de décor : autoroutes, skytrain, gratte-ciels etc. Ratchadamri est un peu le cœur occidental du Bangkok moderne. Le quartier est constitué de hautes tours, hôtels chics et centres-commerciaux. L’intersection des lignes du skytrain a été l’occasion de construire une rue piétonne suspendue entre le métro et la rue : le skywalk par où on accède aux galeries commerciales. C’est le quartier stratégique, vitrine du nouveau Bangkok qui fut le camp retranché des Chemises Rouges lors des émeutes d’Avril 2010. Plusieurs façades ont brulées et sont maintenant cachées par de grands échafaudages. Au pied des tours se bousculent les échoppes d’un énorme marché de contrefaçon : vêtements, babioles, artisanat en bois etc. Je recherche vaguement un souvenir à ramener en France. Mon choix se porte sur une statuette de bouddha en bois. La culture asiatique est toute une philosophie, difficile de trouver quelque chose qui puisse résumer mon voyage. Ce bouddha est pourtant une figure et un esprit qui m’aura suivit durant ces 4000 kilomètres.
Trois stations plus loin et me voila à Victory Monument pour rencontrer Ohm. Il m’invite à manger un barbecue (photo) avec service à volonté. Poisson, multiples viandes crues et marinés, légumes etc. Abondance de choses à assortir avec les sauces. Un délice à me faire exploser le bide ! Ce dernier repas asiatique signe la fin de mon voyage.
La Thaïlande m’aura réservée bien des surprises, un pays assez différent du Cambodge et du Vietnam du fait que l’industrie touristique est très développée. Un pays qui c’est quelque peu vendu aux étrangers en exploitant son cadre naturel exceptionnel. Cela a également provoqué l’accroissement des arnaques dont nous avons été victime !
Que de belles rencontres et de kilomètres parcourus depuis Hanoï ! Les nombreuses galères et incertitudes du voyage sont toutes des leçons de vie qu’il faut conserver pour ne pas répéter. Voyager ouvre l’esprit et le cœur. Le seul regret est le peu de temps que l’on a consacré à chaque personne, à chaque lieu. Notre itinéraire très ambitieux nous a pressé dans nos visites et nos rencontres. 4 900km en 30 jours, de la folie... Une erreur à ne pas refaire.
Que de belles rencontres et de kilomètres parcourus depuis Hanoï ! Les nombreuses galères et incertitudes du voyage sont toutes des leçons de vie qu’il faut conserver pour ne pas répéter. Voyager ouvre l’esprit et le cœur. Le seul regret est le peu de temps que l’on a consacré à chaque personne, à chaque lieu. Notre itinéraire très ambitieux nous a pressé dans nos visites et nos rencontres. 4 900km en 30 jours, de la folie... Une erreur à ne pas refaire.
Dernier adieu à Ohm avant qu’un minibus me transporte à Suvarnabhumi, l’aéroport ...
Bangkok vue du Golden Mount
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire