On ne peut aller en Nouvelle Zélande sans passer par Auckland et ... sans en parler. Cette ville qui rassemble 25% de la population montre bien la société néo-zélandaise et surtout sa diversité.
Faisont tout d'abord un point sur la situation unique de la ville. En effet si vous atterrissez à Auckland ne soyez pas surpris d'amorcer la descente en plein océan! La piste d'atterrissage de l'aéroport de Manukau n'appairaitra devant vous qu'au dernier virage car la ville est entourée d'eau. Auckland à la situation unique de se trouver sur 2 mers à la fois : la mer de Tasman et l'Océan Pacifique et entre les baies de Manukau et Waitemata Harbour. Cela a valu à la ville le surnom de "City of Sails", la ville des voiles grâce à ses milliers de voiliers. Si Auckland n'est pas la capitale, se rôle a été laissé à Wellington en 1865, elle reste cependant le coeur économique et la porte d'entrée du pays. Auckland, une ville à l'américaine avec ses milliers de maisons individuelles et son Downtown hérissé de grattes-ciels dont la célèbre Sky Tower, plus haut building de l'hémisphère Sud. Auckland est aussi un melting pot coloré et l'image d'une société multiculturelle, en effet près de 40% de la population n'est pas Pakeha (blanc d'origine européenne) mais brown. La population de la ville se divise entre les Pakehas, les Maoris (11,1%), les Islanders migrants des îles du Pacifiques (14%) et les Chinois (19%) -d'après le recensement 2006. Et c'est majoritairement au sud de l'agglomération que se concentre les polynésiens et non-pakehas. Auckland est la plus grande ville polynésienne du monde regroupant des Samoans, des Tonguiens, des Niuéens qui sont nombreux à quitter leurs confettis insulaires surpeuplés et s'installer dans les quartiers d'Otara, de Mangere ou d'Otahuhu. L'intégration de ces populations ne fut pas toujours facile, souvent confrontées au racisme et à l'exclusion, les polynésiens ont encore un taux de chômage plus élevé que la moyenne (7% contre 3,8% en 2005). Le livre du pakeha-maori Alan Duff L'âme des Guerriers illustre avec violence les conditions des minorités dans un ghetto d'Auckland. Mais ce multiculturalisme s'affirme de plus en plus et les populations n'hésitent plus à montrer leurs origines. Elles conservent maintenant leurs racines et leur histoire. Les écoles bilingues en maori, tonguien, samoan fleurissent au sud d'Auckland pour préserver la langue et l'identité polynésienne et pacifique qui devient une composante majeure de l'identité du pays.
"En 2025, la population de ce pays sera majoritairement brune. Mêler les cultures européenne, maorie et polynésienne est aussi le moyen pour ce pays d'être unique" (Sam Sefuiva) ci dessus : Diversité au marché d'Otara
"En 2025, la population de ce pays sera majoritairement brune. Mêler les cultures européenne, maorie et polynésienne est aussi le moyen pour ce pays d'être unique" (Sam Sefuiva) ci dessus : Diversité au marché d'Otara
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