Une drôle de situation qui a forgé un sentiment national particulier basé sur l'appartenance à une même terre et une courte histoire commune. L'isolement joue comme un facteur déterminant dans l'état d'esprit néo-zélandais. Il ne constitue plus une contrainte mais un atout qui marque un protectionnisme et un sentiment de repli sur soi très marqué. Perdu dans les masses océaniques, la distance joue comme un effet protecteur face aux tribulations extérieurs. L'archipel est encore considéré comme un éden vierge et inviolable où la préservation de la nature est le soucis numéro un car ces paysages propres à l'archipel constituent, l'image, la vitrine du pays. Le travail de la Terre est la base de l'économie avec l'exportation de nombreux produits agricoles provenant de l'élevage ou de la production fruitière à contre-saison. Cette obsession protectionniste se traduit par des contrôlles sanitaires draconniens aux ports et aéroports pour protéger le "bastion" néo-zélandais. Les lois sur l'écologie sont parmi les plus avancés : chaque produit fabriqué est suivit jusqu'à sa fin de vie où les entreprises doivent se préoccuper de leur élimination.
"Pour l'Australien, le Kiwi est est un paysan mal dégrossi, lourd un peu de ce que l'Irlandais Paddy est aux anglais. En retour les Kiwis ne voient en l'Australien typique qu'un individu braillard, pochard, phallocrate, mieux pourvu en muscles qu'en cervelle." (F.Tolron)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire