Le peu de temps que nous consacre notre voyage à certains lieux nous poussent à fuir Hanoï et visiter l’une des splendeurs du Vietnam : la baie d’Halong. Mais dur de s’y retrouver dans une ville étrangère. Et cette inexpérience va nous coûter cher : prendre un minibus « local » sans être sur de la destination (Halong !). Aucun bus n’indique la direction « Hạ Long » et personne ne semble comprendre l’anglais. Alors nous nous laissons convaincre par un chauffeur qui nous affirme s’y rendre bien que la pancarte n’affiche pas la bonne direction. Après avoir attendu (30 minutes ?) que le véhicule soit suffisamment plein, le minibus prend enfin la route. Nous comprenons vite que le trajet va être épuisant : le minibus prend les gens et les déposent tout le long du trajet, en prenant bien le temps de se faire remarquer par les clients potentiels. Alors dans chaque village c’est un déluge de coups de klaxon.
Première expérience des transports locaux difficiles, la chaleur devient très vite intenable dans ce minibus chargé au maximum de sa capacité. Nous devons bien être 25 à nous entasser dans le véhicule et les réserves de nos gourdes s’épuisent rapidement. Chaleur, musique tonitruante, 5 heures après nous arrivons enfin à destination après avoir parcouru les derniers kilomètres en moto-taxi, les fameux Xe Ôm, on n’en pouvait plus !
Halong s’offre à nous à Bãi Cháy, la muraille de pitons rocheux au large nous laisse rêveur. Quelle magie. Nous passons notre après-midi sur la plage à l’ombre d’un parasol à siroter bière et noix de coco. Repos et douceur océanique plus que bienfaisant après la fournaise urbaine. La plage est bondée et pas forcément propre mais le rêve est là : l’une des plus belle baie du monde sous nos yeux.
De nombreux photographes proposent leurs services sur la plage. Beaucoup de vietnamiens ne possèdent peut-être pas d’appareil-photo.
Le soleil décline peu à peu, le ciel rougit sur les palmiers de la plage de Bãi Cháy. Nous organisons notre sortie dans la baie à l’hôtel : une mini-croisière à la journée.
18 juin : La Baie d’Hạ Long
Départ à 9h sur une jonque à moteur. Pour visiter la baie il est difficile d’éviter les croisières organisées sur une embarcation remplit de touristes à peau blanche, appareil photo en bandoulière. Cependant nous avons quand même déniché une offre intéressante : nous trois et des couples de vietnamiens sur la même embarcation ! Terrasse privée sur le pont avec banquette, table et auvent, on ne peut rêver mieux.
Première escale à l’île des Merveilles, une île loin d’être déserte. Beaucoup de touristes mais que des vietnamiens (vacances obligent)! Alors ça pousse et ça double lors de la visite de la grotte.
Retour au calme, sur notre terrasse avec vue, à admirer les milliers d’îlots qui passent devant nous. Droit devant le marché flottant : des maisons posées sur l’eau qui cachent de petites exploitations aquacoles. Nos marins font leur marché pour préparer le repas du midi : poisson, crevette etc. A l’heure du repas, tout le monde s’installe à une même table. Chacun se sert dans les nombreux plats présentés. Un délice et une franche partie de rigolade avec les vietnamiens. Le tout arrosé de bière et de Hanoï Vodka ! Alors un shooter ça passe mais 3 … Avec ça on se dit que ces gens ont la meilleur vie du monde : promener les touristes sur l’eau en fumant de la marijuana, buvant de la bière et partageant des festins avec les visiteurs ! Nous ferons la digestion sur l’île de Titop et sa belle plage de sable fin (à 10 000 D quand même !) en face du décor de la muraille de pierre qui nous entoure. Eau chaude, soleil, palmier, le rêve tropical. On se délasse et on évacue la sueur qui nous colle immanquablement à la peau.
A Titop il y a la plage, mais il y a aussi son point de vue. Après avoir gravit les centaines de marches qui mènent au sommet vous pourrez vous croire le roi de la baie : vue à 360° sur les pitons de calcaire posés sur la mer émeraude. Peu de mots pour décrire ceci.
Départ à 9h sur une jonque à moteur. Pour visiter la baie il est difficile d’éviter les croisières organisées sur une embarcation remplit de touristes à peau blanche, appareil photo en bandoulière. Cependant nous avons quand même déniché une offre intéressante : nous trois et des couples de vietnamiens sur la même embarcation ! Terrasse privée sur le pont avec banquette, table et auvent, on ne peut rêver mieux.
Première escale à l’île des Merveilles, une île loin d’être déserte. Beaucoup de touristes mais que des vietnamiens (vacances obligent)! Alors ça pousse et ça double lors de la visite de la grotte.
Retour au calme, sur notre terrasse avec vue, à admirer les milliers d’îlots qui passent devant nous. Droit devant le marché flottant : des maisons posées sur l’eau qui cachent de petites exploitations aquacoles. Nos marins font leur marché pour préparer le repas du midi : poisson, crevette etc. A l’heure du repas, tout le monde s’installe à une même table. Chacun se sert dans les nombreux plats présentés. Un délice et une franche partie de rigolade avec les vietnamiens. Le tout arrosé de bière et de Hanoï Vodka ! Alors un shooter ça passe mais 3 … Avec ça on se dit que ces gens ont la meilleur vie du monde : promener les touristes sur l’eau en fumant de la marijuana, buvant de la bière et partageant des festins avec les visiteurs ! Nous ferons la digestion sur l’île de Titop et sa belle plage de sable fin (à 10 000 D quand même !) en face du décor de la muraille de pierre qui nous entoure. Eau chaude, soleil, palmier, le rêve tropical. On se délasse et on évacue la sueur qui nous colle immanquablement à la peau.
A Titop il y a la plage, mais il y a aussi son point de vue. Après avoir gravit les centaines de marches qui mènent au sommet vous pourrez vous croire le roi de la baie : vue à 360° sur les pitons de calcaire posés sur la mer émeraude. Peu de mots pour décrire ceci.
Les milliers de pitons rocheux couleurs gris-verts se seraient formés dans le sillage d’un dragon (Ha Long signifie descente du dragon) descendant la montagne. L’eau aurait ensuite envahi son passage submergeant la baie. En réalité ces formations karstiques en «pain de sucre» sont caractéristiques de la dissolution du calcaire dans les régions tropicales humides.
Retour dans la fournaise Hanoïenne dans un bus de touristes chinois. En attendant Huy, nous mangeons dans un restaurant de Bao Khan le Rainbow.
Ces premiers jours en Asie sont vraiment épuisant. Je pense m’être assez bien habitué à la chaleur et la nourriture mais le contact avec les locaux est assez déconcertant. Les vietnamiens courent toujours après vous et votre argent que ce soit les taxis, les vendeurs de rue. Les étrangers paient souvent le triple des prix locaux. Pas évident de s’y retrouver avec cette liasse de billet : 1$ vaut 20 000 Dongs !
Rencontre manquée avec Huy et début de la galère pour trouver un taxi pour nous emmener dans le centre-ville de Hanoï. Nous arrêtons tous les taxis mais aucun des chauffeurs ne parlent anglais, ils ne sont même pas foutu de lire une carte ! Il est d’ailleurs probable qu’ils n’ont ni permis ni licence de Taxi. Mais ne pas reconnaître le centre-ville sur leur propre carte, il faut le faire !!! Il est déjà très tard et finalement après bien 40 minutes d’agitation Niels guide le chauffeur jusqu’à l’adresse d’un hôtel et il nous le fait payer le prix fort : 100 000 D ! On refuse de payer. Marre des arnaques, les billets filent à une allure impressionnante. On trouve une chambre, soulagement après cette soirée de galère. L’épuisement et la fatigue me plonge direct dans les bras de Morphée.
19 juin : visite de Hà Nội
Après une longue négociation pour avoir nos billets de bus pour Huế, nous avons le champs libre toute la journée pour découvrir un peu mieux Hanoï. La ville est pleine de charme avec ses lacs et ses avenues boisées. Nous visitons le temple de mont de Jade (Đền Ngọc Sơn) sur une île au milieu du lac Hoan Kiêm. Un havre de calme au milieu de cette ville animée. Le quartier des 36 Guildes est au contraire une frénésie de commerces et boui-bouis en tous genres. Chaque corporation de métiers occupe une rue : on trouve donc Hàng Bạc, la rue des orfèvres, Hàng Gai, le rue du chanvre etc.
A l’est, nous poursuivons vers le quartier des ambassades où se dressent de somptueuses villas gardées par de nombreux vigiles. Puis nous visitons le temple de la littérature remarquable par ses jardins et cours intérieurs.
La marche est épuisante sous une telle chaleur. Marcher coûte cher, car cela coûte de l’eau ! Sans eau pas de marche. Au prix de la bouteille d’eau (10 000D ou 0,5$), cela fait un budget. Heureux occidentaux qui n’ont qu’à tourner le robinet pour pouvoir boire. Ici la quête de l’eau est une préoccupation continuelle : tous les deux heures au moins il faut trouver un point d’eau ou une boisson pour se rafraichir.
Il n’y a pas que la chaleur qui est épuisante, le contact avec les locaux aussi. Le moindre achat demande d’intenses efforts de négociation. Nous avons toujours autant de difficultés à acheter quelque chose, les prix demandés sont vraiment exagérés et les négociations sont éprouvantes, d’autant plus que très peu de commerçants comprennent l’anglais ! On questionne Bao Nhiêu ? Et alors à coup de chiffres sur un bout de papier on tente en vain de faire baisser le prix demandé. Mais perdre 25 minutes pour acheter 7 nems, il faut vraiment être patient !
Ce soir j’attends dans la poussière le bus pour Huế, le premier est parti sans nous. Espérons que le prochain ne tarde pas trop … s’il y a un 2ème !
Finalement l’attente n’aura pas été trop longue. Le bus à couchette est assez drôle et paraît confortable. Mais quel trajet ! L’état de la route est déplorable, ça secoue dans tous les sens. Et mes boules quiès ne couvrent pas le bruit des klaxons. La nuit va être longue et périlleuse.
Après une longue négociation pour avoir nos billets de bus pour Huế, nous avons le champs libre toute la journée pour découvrir un peu mieux Hanoï. La ville est pleine de charme avec ses lacs et ses avenues boisées. Nous visitons le temple de mont de Jade (Đền Ngọc Sơn) sur une île au milieu du lac Hoan Kiêm. Un havre de calme au milieu de cette ville animée. Le quartier des 36 Guildes est au contraire une frénésie de commerces et boui-bouis en tous genres. Chaque corporation de métiers occupe une rue : on trouve donc Hàng Bạc, la rue des orfèvres, Hàng Gai, le rue du chanvre etc.
A l’est, nous poursuivons vers le quartier des ambassades où se dressent de somptueuses villas gardées par de nombreux vigiles. Puis nous visitons le temple de la littérature remarquable par ses jardins et cours intérieurs.
La marche est épuisante sous une telle chaleur. Marcher coûte cher, car cela coûte de l’eau ! Sans eau pas de marche. Au prix de la bouteille d’eau (10 000D ou 0,5$), cela fait un budget. Heureux occidentaux qui n’ont qu’à tourner le robinet pour pouvoir boire. Ici la quête de l’eau est une préoccupation continuelle : tous les deux heures au moins il faut trouver un point d’eau ou une boisson pour se rafraichir.
Il n’y a pas que la chaleur qui est épuisante, le contact avec les locaux aussi. Le moindre achat demande d’intenses efforts de négociation. Nous avons toujours autant de difficultés à acheter quelque chose, les prix demandés sont vraiment exagérés et les négociations sont éprouvantes, d’autant plus que très peu de commerçants comprennent l’anglais ! On questionne Bao Nhiêu ? Et alors à coup de chiffres sur un bout de papier on tente en vain de faire baisser le prix demandé. Mais perdre 25 minutes pour acheter 7 nems, il faut vraiment être patient !
Ce soir j’attends dans la poussière le bus pour Huế, le premier est parti sans nous. Espérons que le prochain ne tarde pas trop … s’il y a un 2ème !
Finalement l’attente n’aura pas été trop longue. Le bus à couchette est assez drôle et paraît confortable. Mais quel trajet ! L’état de la route est déplorable, ça secoue dans tous les sens. Et mes boules quiès ne couvrent pas le bruit des klaxons. La nuit va être longue et périlleuse.
2 commentaires:
Il y a quelque chose qui m'a interpelé dans cet article. Tu dis que vous avez refusé de payer 100 000 D alors que ça fait suelement 5$ (même si là-bas ça aurait été même pas 1$ pour la distance parcourut). C'était la somme à partager en trois ou par personne ?
Sinon, tes descriptions me font rire surtout celle à la fin de l'article quand tu dis que tes boules quies ne couvrent pas le bruit des klaxons ! ^^
En effet, cela peut paraitre dérisoire mais 100 000dongs étaient 5 fois le prix normal (20 000dongs selon notre hébergeur) pour avoir attendu plus de 40 minutes à se faire comprendre et à diriger nous même le taxi dans les rues d'une ville étrangère!!! Tard dans la nuit l'exaspération était grande. Payer 2-3 fois le prix local me semble normal, mais il y a des limites a ne pas dépasser... (pour info le chauffeur a été payé)
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