15 juin 2010 : vol TG 931 Paris-Bangkok
Ca y’est, j’ai mon billet d’avion pour Bangkok ! Gros stress avant d’arriver à l’aéroport, il faut dire qu’on ne part pas tous les jours tout seul à l’autre bout du monde. Billet en poche le stress redescend et je réalise enfin ce qui m’arrive : un mois de voyage en Asie du Sud-est. Destination adulée par les backpackers du monde entier par sa riche culture et ses paysages de rêve. L’Asie offre un dépaysement radical pour les occidentaux : diversité des populations, des langues. Une culture influencée par la religion et des spécificités culinaires propres à chaque région.
Je ne vais pas voyager seul mais avec deux autres compagnons de route rencontrés par hasard sur la Toile ! Le réseau Couchsurfing est le lieu de rencontre des voyageurs avides de nouvelles expériences et de contacts avec les populations du monde entier. Quelques mois auparavant, Fatima, une australienne lançait un message à qui voudrait l’accompagner dans un road-trip à travers l’Asie du sud-est. Les dates du voyage me correspondaient, il ne restait plus qu’à organiser le trajet avec Niels, un Danois ayant également répondu à l’appel et Fatima ! Et c’est pourquoi nous nous sommes donnés rendez-vous demain à l’aéroport de Hanoï. L’un des rendez-vous les plus inattendus et les plus improbables que je puisse imaginer !
Sur le chemin de la porte d’embarquement première rencontre avec la population « locale » : un thaï qui travail dans le textile et qui va retrouver sa famille après 4 ans passé à Paris. Malgré son français très approximatif je ressens que l’émotion est grande pour lui et réalise par là les conséquences de la mondialisation…
Dans l’avion, le hasard me place à côté de Marie Christine : baroudeuse retraitée hors pair qui compte à son actif 85 pays et qui passe rarement plus de 2 semaines chez elle à Paris. Discussion enflammée autour des voyages, une sorte de passage initiatique pour mon manque d’expérience. Ce genre de vie est un choix, et elle a fait ce choix : voyager et abandonner toute vie familiale après 44 ans de dure labeur à travailler comme documentaliste. Elle est même un peu visionnaire et me prédit ces choix que je devrais un jour faire…
Je reste encore rêveur devant ce tableau de bord qui me montre la position de l’appareil sur la surface du globe : Europe puis Afghanistan, Inde, des pays survolés qui me font dire que la planète n’est finalement plus si grande avec les moyens de transport d’aujourd’hui.
Ca y’est, j’ai mon billet d’avion pour Bangkok ! Gros stress avant d’arriver à l’aéroport, il faut dire qu’on ne part pas tous les jours tout seul à l’autre bout du monde. Billet en poche le stress redescend et je réalise enfin ce qui m’arrive : un mois de voyage en Asie du Sud-est. Destination adulée par les backpackers du monde entier par sa riche culture et ses paysages de rêve. L’Asie offre un dépaysement radical pour les occidentaux : diversité des populations, des langues. Une culture influencée par la religion et des spécificités culinaires propres à chaque région.
Je ne vais pas voyager seul mais avec deux autres compagnons de route rencontrés par hasard sur la Toile ! Le réseau Couchsurfing est le lieu de rencontre des voyageurs avides de nouvelles expériences et de contacts avec les populations du monde entier. Quelques mois auparavant, Fatima, une australienne lançait un message à qui voudrait l’accompagner dans un road-trip à travers l’Asie du sud-est. Les dates du voyage me correspondaient, il ne restait plus qu’à organiser le trajet avec Niels, un Danois ayant également répondu à l’appel et Fatima ! Et c’est pourquoi nous nous sommes donnés rendez-vous demain à l’aéroport de Hanoï. L’un des rendez-vous les plus inattendus et les plus improbables que je puisse imaginer !
Sur le chemin de la porte d’embarquement première rencontre avec la population « locale » : un thaï qui travail dans le textile et qui va retrouver sa famille après 4 ans passé à Paris. Malgré son français très approximatif je ressens que l’émotion est grande pour lui et réalise par là les conséquences de la mondialisation…
Dans l’avion, le hasard me place à côté de Marie Christine : baroudeuse retraitée hors pair qui compte à son actif 85 pays et qui passe rarement plus de 2 semaines chez elle à Paris. Discussion enflammée autour des voyages, une sorte de passage initiatique pour mon manque d’expérience. Ce genre de vie est un choix, et elle a fait ce choix : voyager et abandonner toute vie familiale après 44 ans de dure labeur à travailler comme documentaliste. Elle est même un peu visionnaire et me prédit ces choix que je devrais un jour faire…
Je reste encore rêveur devant ce tableau de bord qui me montre la position de l’appareil sur la surface du globe : Europe puis Afghanistan, Inde, des pays survolés qui me font dire que la planète n’est finalement plus si grande avec les moyens de transport d’aujourd’hui.
16 juin : Rendez-vous : Hà Nội
Après 11 heures de vol, j’atterris à l’aéroport de Bangkok. Marie Christine fascinée par mon courage et mon projet me souhaite une belle et longue carrière de voyageur.
Le hall neuf de l’aéroport m’épargne le soleil et les 37°C qui règnent à l’extérieur. La fatigue m’assomme et je m’assoupis sur un banc pendant les 6 longues heures d’attente avant mon départ pour le Vietnam. J’embarque avec Vietnam Airlines pour Hanoï ! Il n’y a pas beaucoup d’occidentaux dans l’avion et je suis l’un des plus grands dans l’appareil.
J’arrive à Nội Bài airport dans une chaleur écrasante : 37°C ! Comment vais-je survivre dans cette fournaise pendant un mois ? Sitôt passé le contrôle de la douane, un chauffeur de taxi me poursuit car bien décidé à me conduire à Hanoï. Je ne suis pas encore très habitué à la manière dont les locaux abordent les touristes pour leur proposer leurs services. J’attends avec impatience et inquiétude le vol des couchsurfeurs qui arrivent de Hong-Kong sur le tableau des arrivées. Ils ont commencé le voyage 4 jours avant moi en Chine pour visiter la fascinante ex possession britannique. Mon emploi du temps ne m’a pas permis de les rejoindre là-bas mais l’occasion se représentera peut-être de découvrir cette étonnante ville dont beaucoup de gens m’ont rapporté les mérites.
Le vol s’affiche finalement 20 minutes avant leur arrivée .Je fais enfin la connaissance de Fatima et Niels avec qui je communique depuis quelques mois déjà sur ce fabuleux voyage ! Premier essai de marchandage pour négocier le meilleur prix afin d’aller en centre-ville. Fatima semble la plus habituée. Finalement c’est avec 30 000 Dongs que le minibus nous conduit vers la ville. Hanoï est situé dans la vallée du fleuve Rouge (ou delta du Tonkin) entouré de nombreuses montagnes qui offrent un décor spectaculaire à la vallée.
Sur la route le paysage m’éblouit et me fascine : les maisons étonnantes colorées et toutes en hauteur, la circulation monstrueuse de scooters et deux-roues, Hanoï ne laisse pas indifférent. Couleurs, poussières, senteurs, chaleur tous nos sens sont en éveil ! Les rues très arborées font respirer ces rues très poussiéreuses.
Après 11 heures de vol, j’atterris à l’aéroport de Bangkok. Marie Christine fascinée par mon courage et mon projet me souhaite une belle et longue carrière de voyageur.
Le hall neuf de l’aéroport m’épargne le soleil et les 37°C qui règnent à l’extérieur. La fatigue m’assomme et je m’assoupis sur un banc pendant les 6 longues heures d’attente avant mon départ pour le Vietnam. J’embarque avec Vietnam Airlines pour Hanoï ! Il n’y a pas beaucoup d’occidentaux dans l’avion et je suis l’un des plus grands dans l’appareil.
J’arrive à Nội Bài airport dans une chaleur écrasante : 37°C ! Comment vais-je survivre dans cette fournaise pendant un mois ? Sitôt passé le contrôle de la douane, un chauffeur de taxi me poursuit car bien décidé à me conduire à Hanoï. Je ne suis pas encore très habitué à la manière dont les locaux abordent les touristes pour leur proposer leurs services. J’attends avec impatience et inquiétude le vol des couchsurfeurs qui arrivent de Hong-Kong sur le tableau des arrivées. Ils ont commencé le voyage 4 jours avant moi en Chine pour visiter la fascinante ex possession britannique. Mon emploi du temps ne m’a pas permis de les rejoindre là-bas mais l’occasion se représentera peut-être de découvrir cette étonnante ville dont beaucoup de gens m’ont rapporté les mérites.
Le vol s’affiche finalement 20 minutes avant leur arrivée .Je fais enfin la connaissance de Fatima et Niels avec qui je communique depuis quelques mois déjà sur ce fabuleux voyage ! Premier essai de marchandage pour négocier le meilleur prix afin d’aller en centre-ville. Fatima semble la plus habituée. Finalement c’est avec 30 000 Dongs que le minibus nous conduit vers la ville. Hanoï est situé dans la vallée du fleuve Rouge (ou delta du Tonkin) entouré de nombreuses montagnes qui offrent un décor spectaculaire à la vallée.
Sur la route le paysage m’éblouit et me fascine : les maisons étonnantes colorées et toutes en hauteur, la circulation monstrueuse de scooters et deux-roues, Hanoï ne laisse pas indifférent. Couleurs, poussières, senteurs, chaleur tous nos sens sont en éveil ! Les rues très arborées font respirer ces rues très poussiéreuses.
Ce soir pour notre première journée sur le sol vietnamien, nous avons rendez-vous avec Huy, un couchsurfeur local qui c’est proposé de nous héberger. Ce Vietnamien de notre âge habite un quartier pittoresque au sud de la ville. Il nous offre un merveilleux repas (pâtes avec légumes et sauce épicée) après cette longue journée éprouvante, rien de tel pour faire connaissance.
La date de mon voyage (Juin 2010) correspond également à un évènement d’importance mondial : la coupe du monde de football en Afrique du Sud. Malgré mon peu d’engagement pour ce sport, l’engouement de la population locale ne permet pas d’oublier un match retransmit à la télévision et dans tous les bars de la ville. On sort donc dans un bar animé en centre-ville. La nuit est tombée depuis quelques heures déjà mais il y a toujours autant de monde dans les rues et la température ne semble pas avoir descendue. Le bar se situe au 4ème étage d’un bâtiment du quartier historique des 36 Guildes, mais quelle souffrance, à chaque étage on gagne bien un degré ! Heureusement le bar est climatisé. Il y a beaucoup d’européens (français) et l’ambiance est à la fête, musique internationale et match de coupe du monde (Espagne-Suisse) ! Pas trop dépaysant mais l’atmosphère est survoltée et ponctuée par les coupures de courant. Remettez la clim, je me fous du match ! A l’extérieur la terrasse offre un point de vue incomparable pour une partie de billard sous l’instabilité électrique du ciel tonkinois.
Mort de fatigue, nous nous endormons tard dans une des chambres surchauffées de la maison de Huy.
2 commentaires:
C'est le premier article que je lis de ton Carnets de voyages. J'ai ai eu le sourire et la chair de poule. Je me languis de lire la suite. :-)
Mihkael
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